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La semaine de quatre jours est devenue la norme chez Tellus-Ceram, à Monsempron-Libos

© SUD OUEST

Ce qui devait être au départ momentané pour absorber la hausse du coût de l’énergie s’est finalement pérennisé. Ouvriers et patron y trouvent leur compte.

À l’origine, c’était une mesure économique post-Covid. L’entreprise Tellus-Ceram, à Monsempron-Libos, lourdement touchée par la hausse du coût de l’énergie, avait éteint deux de ses trois fours durant trois mois fin 2022, reprenant finalement une activité industrielle normale en avril 2023. « On prenait 20 % de hausse des coûts tous les trimestres, raconte Mesmin Béragnes, directeur général de l’entreprise. On vendait nos produits à perte. En septembre 2022, après une énième augmentation de l’énergie, il a fallu trouver une solution. » Elle a été d’arrêter l’activité de fabrication durant trois semaines, puis de reprendre en douceur début avril : « Durant trois mois et demi, on a travaillé sur les stocks sans cuisson. Du coup, la semaine de quatre jours suffisait pour la fabrication et l’usinage. Le week-end de trois jours s’est mis en place. »

Tellus Ceram
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